Tête à tête avec Geneviève Demoures : éminent membre du Comité Scientifique du Fonds de Dotation, femme investie.

Gériatre, Présidente de France Alzheimer Dordogne, Geneviève Demoures est une femme impliquée qui a crée, il y a plus de 25 ans, le Verger des Balans : échange.

QUEL EST VOTRE PARCOURS ?

Je suis médecin psycho-gériatre à la retraite depuis 18 mois. J’ai exercé d’abord pendant 12 ans à l’hôpital de Périgueux. Ensuite,  j’ai créé -de toutes pièces- la filière psycho-gériatrie du Verger des Balans qui à l’époque (il y a plus de 25 ans) était très innovante en matière de soins spécifiques non médicamenteux et de consultations mémoire. 

Aujourd’hui encore cette filière comporte : une consultation mémoire de proximité labellisée, un accueil thérapeutique de jour, une plateforme de répit à destination des proches aidants (financement d’aides à domicile pour le malade de façon ponctuelle), une unité d’hospitalisation cognitivo-comportementale, un établissement d’hébergement spécifiquement destiné aux personnes présentant une maladie d’Alzheimer ou apparentée (EHPAD). Et des consultations avancées dans certaines autres EHPAD.

Pour en savoir plus : Le Verger des Balans

Aujourd’hui, je suis présidente de France Alzheimer Dordogne. Notre association multiplie les partenariats entre les bénévoles très investis et des professionnels formés et nous mettons en place à travers le département des activités pour les personnes malades : Art-thérapie, Musicothérapie, activités physiques adaptées, café-mémoire, halte-relais, sophrologie, yoga, ateliers contes et formations des aidants… Ainsi que des entretiens d’écoute individuels.

L’idée étant que les prises en soins non médicamenteuses sont possiblement efficaces et que cela permet à la personne malade de sortir de l’isolement tout en soutenant les proches aidants. 

QUEL EST VOTRE RÔLE AU SEIN DU COMITÉ SCIENTIFIQUE ?

Le Fond de Dotation intervient aux côtés du financement de l’Union Nationale France Alzheimer,  de la conférence des financeurs et d’autres soutiens pour rémunérer les intervenants professionnels. 

Mon rôle au sein du Conseil Scientifique, aux côtés des autres confrères, a été depuis le début de promouvoir, non seulement l’aide à des projets de recherche mais aussi de soutenir des initiatives locales innovantes au service de personnes malades en Périgord.

J’aide à l’organisation d’un premier colloque et dans le projet de celui de 2020 (Cf. Un Congrès sur les maladies neurodégénératives) en conseillant sur le choix des thèmes et des intervenants ainsi que pour fédérer les différents acteurs de terrain -que je connais bien- afin de faire le lien avec les administrateurs.